MARIN MON COEUR

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« TrENsistor », la Web radio de l’ENS de Lyon : ENSpectateurs, numéro 79 - émission réalisée par Marie Lécuyer et Coline Lafontaine, diffusée le 20/12/2017 : https://www.trensistor.fr/2017/12/enspectateurs-n79/
« Un véritable poème scénique (...) Une bulle poétique, douce, musicale, touchante. (...) De la magie personnifiée. (...) Magnifique. (...) Un spectacle à voir et rediffuser absolument et largement. (...) Cela fonctionne admirablement bien, à tous les coups, avec une grande justesse (...). La musique est d’une très grande qualité : les textes se tissent très bien avec elle, dans une grande unité et symbiose. (...) Le spectacle n’alterne pas phase musicale et phase théâtrale : cela forme un tout, et les pianistes sont des personnages de la pièce au même titre que les autres apparitions. (...) Avec trois fois rien, chaque personnage nous fait rentrer dans son univers ; Marin est peut-être tout seul, mais tout cet univers se crée en lui. (...) Une véritable interprétation et profondeur de la musique rendue accessible. (...) Le jeu des lumières est très soigné. (...) L’inventivité (rétro projection, peinture) est formidable. (...) Un formidable spectacle jeune public : aucun stéréotype, aucune idée pré conçue - c’est de l’imaginaire personnel. Tout est poétique, rien n’est hors de portée. Le fil narratif est simple, puis chaque chose possède sa profondeur et fait réfléchir. »

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Blog « Nouvelles répliques » (Visibilité de Troupes théâtrales émergentes et articles de presse sur l'actualité théâtrale), par Charles Lasry, paru le 23/12/2017 :

https://nouvellesrepliques.wordpress.com/2017/12/23/marin-mon-coeur-theatre-kantor-lyon/
« (Le texte) s’accorde à merveille aux superbes pièces musicales jouées par les deux pianistes qui semblent ne former qu’un seul être. Les mots et les notes se subliment les uns les autres. (...). L’osmose entre ce qui est dit et les notes du piano est parfaite, et propre à développer autant d’images visuelles que mentales (...). La fusion harmonieuse de toutes ces formes d’expression artistique en fait un conte vivant, à voir, à écouter, à ressentir, à se remémorer par la suite quand on s’interroge soi-même sur notre propre façon d’appréhender l’environnementqui nous entoure, à questionner notre propre regard. (...)

On se laisse porter par la merveilleuse musique de Ravel et Debussy, admirablement jouée par Juliette Aridon- Kociolek et Clémentine Dubost (...), rehaussée par le jeu habilement chorégraphié de Valentin Seigneur et Andréa Leri (...). Cela crée de véritables tableaux impressionnistes, parfaitement accordés aux mélodies jouées au piano. Les rencontres du garçon avec des personnages à l’aura empreinte de mystère, comme l’apparition d’un esprit élémentaire incarné avec une grâce fascinante par Chloé Dubost, ou encore un esprit consolateur joué avec douceur par Emma Mérabet (...) créent de très beaux moments d’émotion, délicats et touchants. (...) C’est enchanté et serein que l’on ressort du théâtre à l’issue de la représentation, ravi d’avoir reçu, vu, entendu un spectacle qui fait du bien, une charmante allégorie dont la poésie et la beauté font voyager les sens, l’esprit et le cœur, ragaillardi avant d’affronter le froid de cette saison et la folle activité d’un monde où tout va si vite, qu’on en oublie souvent de s’arrêter pour juste observer les merveilles simples qu’il recèle. On peut alors se demander, à l’instar de Marin, ‘Comment ça se bricole, la vie ?’ ».